Pourquoi un blog ?

Pourquoi, un blog ? Un blog anonyme c'est un peu facile, voire lâche, et n'offre pas un contact direct et humain entre l'auteur et le lecteur. Ce n'est certes pas très révolutionnaire, mais cela permet de faire profiter à d'autres gens de certains de mes articles, qu'en toute prétention je trouve intéressants et dont je suis fier. La plupart des articles que j'écris sont autant que possible publiés dans des journaux d'opinion, sous forme papier et amateurs, que j'ai contribué à créer (l'Agité et TINA, situés à Poitiers), et de manière non anonyme.

 

En fait, la seule raison qui me pousse à écrire sur un blog, c'est que j'écris bien plus que je n'ai les moyens d'impimer sur papier. Dans les journaux collectif auxquels je contribue, il serait de mauvais ton que j'écrive 9 articles par mois  (ce qui est dans mes meilleurs moments mon rythme habituel) quand mes camarades n'en n'écrivent qu'un ou deux. Ce serait tout d'abord un peu présomptueux, et puis aussi fatiguant à mettre en page.

 

Et puis j'estime que ceux qui sont sur cet ignoble outil qu'est Facebook et qui y créent des groupes "révolution", "anarchie", "écologie", ou encore ceux qui tentent d'utiliser cet outil pour organiser une manifestation, n'ont pas de leçon de subversion ou d'indépendance morale à donner aux autres.

 

Pourquoi l'anonymat sur le web et pas sur le papier ? Tout simplement, que le web est un outil de fichage idéal, et que ces textes disponible électroniquement, peuvent êxtre facilement extractibles de leur contexte, et détournés de leur sens. Exemple : si j'écris dans un article " les nazis disaient : il faut exterminer les juifs", quelqu'un qui me veut du mal pourrait tout à fait dire que j'ai publié sur mon blog "il faut exterminer les juifs", me faisant ainsi passer pour un nazi, et ce, sans aucun contrôle de ma part. Sur Internet, ceci est faisable en trois clics, sur support papier, il faut prendre le temps de recopier ce qui est écrit, et le publier, ce qui prend plusieurs jours.

 

La petite histoire de ce blog.

 

Ce blog a été créé en réaction à l'élection présidentielle 2007, avec un ami, le 8 mai 2007. Nous imaginions naïvement peut-être, refaire le monde de cette manière. Puis cet ami ne s'est pas senti aussi inspiré que moi pour écrire dessus. J'ai donc poursuivi l'aventure tout seul.

 

Cette élection, m'avait réveillé, en me disant que si une telle chose était arrivée (l'élection de Nicols Sarkozy), c'est que la population manquait d'intérêt pour la politique, et que celà était peut être dû au fait que des gens comme moi, qui avait déjà à l'époque des idées politiques, n'osaient pas s'engager sur ce terrain ou simplement diffuser leurs idées.

 

J'ai ensuite cheminé, me suis rendu compte qu'un petit blog dans mon coin, c'était pas grand chose, et que c'était à peu près aussi inefficace que les chanteurs engagés qui au bout de trente ans de carrière auront peut-être convaincu deux personnes que la peine de mort, c'était pas bien, mais qui n'auront en aucun cas créé la société qu'ils appellaient de leurs voeux.

 

Je me suis mis à lire plus la presse d'opinion, de nombreux ouvrages, et j'ai adhéré de manière critique à des mouvements proches de mes idées. Je me suis distancé de l'antisarkozysme primaire, redécouvrant que sur beaucoup de points, certains des opposants (à Sarkozy) proposaient un peu la même chose, par exemple en matière d'économie : plus de croissance, et une consommation toujours plus forte, donc une exploitation plus indécente des pays du sud, et des ressources de la planète.

 

J'ai fini par trouver dans ma ville (Poitiers) des esprits proches avec qui j'ai créé avec des moyens matériels quasi-nuls des journaux imprimés d'opinion qui me permettaient de m'exprimer de manière plus ouverte et plus accessible, et permettaient à d'autres aussi de le faire. J'ai donc abandonné ce blog pendant plus d'un an.

 

J'ai récemment repris ce blog, en publiant quelques extraits d'articles publiés dans ces journaux durant cette année d'absence d'Internet. Le but est aujourd'hui, de trouver à mes écrits politiques ou journalistiques une place pour les diffuser, car, comme je l'ai mentionné en introduction, je n'ai pas toujours les moyens de les publier tous sur papier.

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